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bonnetier, bourgeois de Paris, de la moitié d'une maison à Paris, rue des Lavandières, près la place Maubert, à elle assignée en douaire par François Langlois, son premier mari, et de vignes au terroir de Gentilly, au coin de la rue de crCocquaigne, ad ce que, ou temps advenir, ilz puissent trouver meilleur party en mariage, ou aultre estat qu'il plaira à Dieu les appeller?). — 39 mars i55o (fol. 255.v°).
3357. — Nicole Le Clerc, doyen de la Faculté de théologie en l'Université de Paris et curé de Saint-André-des-Arts : -lequel se complaignant à Dieu et à justice des grans tortz, iniquitez, ingratitudes et calumpnies commises envers luy par maistres Pierre, Jehan et Nicole Les Clercs, ses nepveuz, contre lesquelz, pour leurs portz, faveurs, longueurs, finîtes, delays, surprinses et autres voyes oblicques et sinistres, il n'a peu avoir justice, ne raison, a dict et déclairé que, combien qu'il eust usé envers sesdictz nepveuz de l'office de bon oncle, en leur résignant ses bénéfices, donnant ses biens temporelz, re­tenu à luy f usufruict avec quelque somme de deniers pour tester, Ies eust traictez doulce­ment et favorablement en tout ce qui luy a esté possible, et que ledict mc Pierre Le Clerc, son nepveu, ayt eu de luy sa cure de Sainct-Andry-des-Ars, lorsqu'il estoit en extrémitté de malladie, à tiltre de permutation, et que du bénéfice non permutté ledict Pierresoit demouré en possession, ce neantmoins icelluy m" Pierre auroit teu ladicte résignation par sept ans, sans en parler, et par brigues, sur­prinses et menées sourdes, se seroit faict ad­juger la récréance en Chastellet par le lieute­nant conservateur,... et faict audict doyen, son oncle, perdre son bénéfice et " le rendre sans moien de vivre. Et oultre ce lesdictz m'Pierre, Jehan et Nicole Les Clercs se seroient emparez de tous les biens dudict doyen, leur oncle, le déchassant de la possession d'iceulx, et en est demouré entièrement destitué... et que tant,
HONS                                                [Y 95]
pour ces causes que autres justes et raison­nables, ledict doyen revocque lesdictes dona­tions faictes à sesdictz nepveuz, pour cause apparente et évidente d'ingratitude auparavant lors et depuis survenue, notoire à Dieu et aux hommes, et que de tout ce ledict doyen, quelque dilligence ou debvoir qu'il ayt peu faire, n'eu a peu avoir repparation et justice, soubz coulleur du crédict, port, faveur et auctorité de sesdictz nepveuz, et d'aucuns grans personnaiges ilz ont support; a esté finablement ledict doyen contrainct et persuadé à transiger avec sesdictz nepveuz contre son gré et volunté, voiant qu'il ne leur povoit résister, et actendu son ancien aage, qui est de soixante quinze ans et plus, et par la transaction s'est contenté de beaucoup moins que ce qui luy appartient, tant en meubles, héritaiges que par les réservations qu'il s'est retenues, et que sesdictz nepveuz se sont em­parez des meubles, or et argent qu'ilz ont trouvé en la succession de feu maistre Pierre Le Clerc, leur père et frère dudict doien, montant à plus de-vingt mil escuz, venuz de feu président Cottier - : protestation et opposi­tion en conséquence à l'insinuation de la transaction qu'il a été contraint de passer avec Pierre, Jean et Nicole Le Clerc, ses neveux, avec offre de leur tenir compte de ce qu'il aura reçu au moyen de cette transaction, opposition signifiée au domicile de chacun des neveux de Nicole Le Clerc, et notifiée au Parlement: — 18 novembre i54g (fol. a56 v°).
3358. — Guillaume Bourgoing, conseiller au Parlement, et Philippe Le Clerc, sa femme : déclaration par laquelle ils s'opposent à l'insi­nuation d'une transaction passée entre eux et Pierre, Jean et Nicole Le Clerc, leurs beaux-frères et frères, attendu que par cette trans­action ils n'ont en aucune façon entendu faire une donation auxdits Le Clerc, -mais seulle­ment leur entendent avoir cecjdé le droict qu'ilz avoient aux biens contencieulx entre eulx, pourveu que lesdictz frères aient faict